Traitement de l'achluophobie
(Peur du noir)

Contrairement à ce qu'on a tendance à croire, la peur du noir ne concerne pas que les enfants. Beaucoup d'adultes sont confrontés à cette phobie et osent rarement en parler par crainte de susciter la moquerie ou l'incompréhension. Pourtant cette phobie s'avère particulièrement gênante, voire handicapante, dans certains cas. Ses caractéristiques sont :

• Peur de se retrouver dans une pièce ou un lieu obscur
• Peur de se retrouver face à une entité (monstre, fantôme etc.)
• Peur d'être nez à nez avec une personne voulant nuire au sujet (tueur par exemple)
• Le sujet ressent une peur intense d'un danger imminent
• Chez l'adulte, le caractère irraisonné et excessif est reconnu
• Le sujet utilise différentes stratégies d'évitement (lumière/TV allumées etc.)
• Le patient ressentira des symptôme de type anxieux : palpitations, sudations, pensées négatives etc.

Comme toutes les phobies, le sujet va avoir tendance à éviter le noir en laissant la télévision allumée par exemple ou en évitant soigneusement de se coucher seul. Ces différentes stratégies ne font qu'alimenter la phobie. L'association psychique est faite : noir = peur (pensées négatives) = angoisse (palpitations) = évitement (lumière).

Quel traitement psychologique de l'acluophobie ?

L'objet du traitement consistera à rompre l'association d'idées décrite plus haut. La thérapie commence donc par l'analyse des pensées négatives et leur restructuration, cela permet une atténuation significative de l'angoisse et ce, assez rapidement, ce qui a tendance à encourager le patient. La deuxième partie du traitement consistera à graduer les situations phobiques et à "apprendre" par des techniques simples à ne plus les éviter. Les thérapies comportmentales et cognitives (TCC) sont le traitement privilégié pour les phobies.