Traitement de l'achmophobie (ou aichmophobie ou bélénophobie)
(peur des objets pointus/peur des aiguilles)

Cette phobie désigne une peur irraisonnée d'un objet (ou d'une personne) n'ayant de façon objective rien de dangereux. Si je me retrouve face à un feu qui menace de détruire mon domicile, j'aurais une peur objective qui justifiera une fuite nécessaire à ma survie. En revanche, dans le cas de la phobie des objets pointus, rien ne justifie cette peur et le sujet en a parfaitement conscience, une feuille de papier, un crayon, une seringue ne sont pas des objet dangereux. C'est précisément l'interprétation que va faire le cerveau de ces objets qui va les rendre particulièrement menaçants et justifier un évitement. Le sujet va craindre notamment :

• que les objets pointus soient utilisés à mauvais escient
• ces objets peuvent revêtir un danger pour l'intégrité physique
• le patient va dès lors tout faire pour essayer de les éviter, ce qui peut à terme avoir des conséquences négatives pour le sujet ; refus d'aller chez le dentiste par exemple.

Quel traitement psychologique de l'Achmophobie, de la Aichmophobie ou de la Bélénophobie ?

La caractéristique principale de la phobie vont être les pensées négatives et catastrophistes (je vais faire un malaise etc.). Le but de la thérapie consiste dans un premier temps à analyser ces pensées afin de les rendre plus objectives. C'est ce que l'on appelle en thérapie comportementale et cognitive (TCC) la restrucuration cognitive. Assez rapidement, 3 à 4 séances, le sujet va voir une amélioration signitive de ses symptômes physiques (moins de palpitations, sudations, pensées négatives). Le deuxième temps de la thérapie va consister à hiérarchiser les évitements et, avec une méthode simple, on apprendra à ne plus éviter.