Traitement de la pédiophobie (Peur des poupées)

Les films d'horreur sont peuplés de poupées maléfiques, fantômatiques. Reproduction souvent fidèle d'une petite fille ou d'une femme, la poupée a été (et est toujours) le support projectif de toutes sortes de jeux, de féerie, d'amour, de fantasmes mais aussi de peur, d'effroi. Il n'est donc pas du tout "étrange", "bizarre" et encore moins ridicule d'avoir peur des poupées. Tout dépend de l'association d'idées que notre cerveau fait de cet objet. Plusieurs "combinaisons mentales" sont possibles, en voici trois exemples :

• poupée = enfance, féerie = émoi positif
• poupée  = rien de particulier dans ma mémoire = neutralité émotionnelle
• poupée = danger, menace = peur

Dans le troisième cas, on parle de phobie car le cerveau a associé de manière systématique un élément non dangereux, à savoir les poupées, à un danger. Cela va entraîner chez le patient de la peur mais aussi des réactions de panique. Le sujet a toujours conscience du caractère irraisonné et excessif de sa peur. Malgré cela, il ne peut s'empècher d'avoir peur et d'éviter, tant que faire se peut, les poupées.

Quel traitement psychologique de la pédiophobie ? 

Parfois, les symptômes sont vraiments massifs, ce qui laisse penser au patient que la thérapie sera très longue et compliquée. Ce raisonnement est un peu trop simpliste. La plupart des phobies simples (dont la pédiophobie) trouvent une issue favorables au bout de quelques mois de traitement.

La thérapie qui a fait ses preuve dans le domaine des phobies est la thérapie comportementale et cognitive. En fonction de différents "paramètres" propres à chaque patient, le psychologue met un en place, avec l'accord du sujet, un protocole thérapeutique.